Une vie cachée

Une vie cachée

COMMENTAIRES

Je dois avouer que j'ai été très touchée par ce film. Il faut se mettre au clair dès le départ : on part sur presque 3 heures du cinéma très contemplatif de Malick, on sait que ça va être lent, on sait qu'on ne va pas voir les AVENGERS. A partir de là, on peut apprécier la bouleversante histoire vraie de ce resistant méconnu, de cet objecteur de conscience pour qui la famille, la foi, la nature, l'amour et la force des convictions, étaient plus forts que l'injustice et la barbarie. On peut apprécier la superbe musique de James Newton Howard qui apporte beaucoup d'émotions à ce récit. On peut apprécier les interpretations sublimes de August Diehl (qui purge peut etre sa peine d'avoir incarné un nazi dans IB de Tarantino..:p) et de Valerie Pachner. Quelques longueurs bien sur, mais pour un film de 3h, ça aurait pu être pire. Très beau film qui mériterait d'être plus connu, et plus soutenu.

Quand même étonnant d'avoir ce parti pris ultra naturaliste et donc proche du réel dans ses sensations et de tourner film en anglais (mais les phrases anodines en VO et l'anglais avec l'accent germanique faut pas déconner mais ... pas pour tous les acteurs xD) .................

Un film bouleversant, qui gagne à être revu en ces temps où malgré la vague verte dans les mairies, l'extrême droite veille jusqu'aux prochaines présidentielles : le geste de Franz Jägerstätter est aussi une leçon pour les jours sombres qui nous attendent prochainement.

Désormais disponible dans une belle édition bluray, hélas sans bonus (hormis pour la version fnac) : http://www.silence-action.c...

Le cinéma de T. Malick est reconnaissable : contemplatif, sentimental, spirituel, sur une douce narration mélancolique. Le propos qui vise à ne pas prêter allégeance à la haine, à la division de la guerre ainsi que la voie choisie sont intéressants. Une vie heureuse lovée dans cette vallée superbement filmée va se trouver chamboulée, avec une grande violence psychologique. Néanmoins, certains dialogues sonnent faux, les langues se mélangent, le récit s'embourbe, soporifique et devient une oeuvre fleuve où il est bien difficile de tenir sur la distance!

Biopic sur les Autrichiens refusant de servir la cause d, Hitler..... merveilleuse photographie... filmé façon panoramique.... trame allégorique... 3 étoiles.

Si seulement j'avais lu le nom du réalisateur avant de lancer ce film par hasard, j'aurais évité de hurler devant mon écran a insulter le monteur et de trépigner devant degré effarant de prétention, de confusion et de stupidité de cette chose imbuvable..
Non, j'aurais tout simplement évité de lancer ce film.
J'ai tenu 1 heure, attiré par l'histoire et conquis dès le début par la superbe photographie, mais j'ai du arrêter de peur d'exploser mon écran de rage.
Ensuite j'arrive ici et je vois le nom du réal.Et là je comprends mieux.
Décidément Malick, c'est pire qu'indigeste pour moi, plus qu'insupportable. Je ne trouve même pas les mots.
1 demi étoile pour la photo et les costumes.
Mais alors le monteur, je sais pas si c'est Malick lui-même, mais le mec est a enfermer ! Déjà que les mouvements de camera sont pour la plupart du temps complétements absurdes, inappropriés et mal venus, alors si on monte ça au hasard en plus, ça n'arrange rien.
Je ne comprends pas comment on peut aimer ce "style" .
Je n'ai que faire de la lenteur, de la longueur, ça ne me dérange pas. J'aime le contemplatif.
Le discours religieux, je n'ai pas eu le temps de vraiment le subir ici, donc il ne m'a pas dérangé non plus.
Non c'est vraiment la prétention et la confusion de la mise en scène que je trouve insupportable. Les faux raccords a chaque scène car il faut placer les personnages pour que ça fasse joli sur la photo quitte a les déplacer n'importe comment entre 2 plans, je peux vraiment pas. Les mouvements de camera complétement aléatoires sans aucune logique etc...Ajoutez a ça des dialogues abscons et des situations plus confuses les unes que les autres, et vous aurez le style Malick. Ce mec devrait se contenter de prendre des photos. Il est bon pour ça. Pour la réalisation, c'est catastrophique.

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Non Malick n'est pas bondieusard : « Terrence a un point de vue beaucoup plus universel que la seule religion chrétienne » mentionna Brad Pitt suite au tournage de The Tree of Life. Une vie cachée ne peut donc être considéré comme un film prosaïque malgré la foi manifeste des personnages principaux. Penser ceci, comme certains critiques de la presse, c'est passer à côté des sujets de l’œuvre : le discernement, le libre arbitre, l'exclusion pour avoir refusé le panurgisme, le sacrifice au prix de convictions inébranlables, la volonté de préserver la beauté et la grâce du monde (présente quasiment à chaque plan), et ce malgré le doute, la crainte et le désespoir. C'est cela qui est remarquablement narré : on a l'impression que le héros fait quelque chose d'exceptionnel, alors qu'en réalité il est dans la normalité en refusant de prêter allégeance à un régime commettant et répandant le mal. Si la plupart des allemands et des autrichiens avaient pu en faire de même, les atrocités de la seconde guerre mondiale n'auraient pas eu lieu.

Ca y est je l'ai vu. Et ben tout simplement magnifique. La photo est sublime, le casting magnifique et le propos très important. J'aime beaucoup l'idée de sortir du manichéisme les méchants allemands les gentils alliés. Oui il y avait des résistants parmi les Autrichiens ou les allemands et leur démarche est "peut être" encore plus courageuse que des résistants en pays occupés. Ils méritent d'être mis en évidence et quoi de mieux qu'un film aussi bien réalisé pour leur rendre hommage. Merci Terrence Malick.

Enfin vu, du grand cinéma, très contemplatif, peut bavard, avec des plans de caméra tous fabuleux et offrant un champ de vision très large pour admirer l'immensité de cette contrée isolée dans les montagnes. Le propos et le sous-texte m'on touché (remettre en cause le libre arbitre et la foi), et le casting est juste, sans excès, le parfait équilibre. Le film est long par contre, mais ça ne m'a pas paru ennuyant, j'ai ressentit la longueur, mais pas négativement, jusqu'au générique, le film m'a captivé.

Film bien réalisé, pour partie dans un décor magnifique, ayant pour thème l'obstination d'un jeune autrichien à ne pas faire allégeance au nazisme. Pour être en phase avec ses convictions et sa foi, il agit au risque de sa vie et de ne pas faciter l'existence de sa famille. Belle interprétation mais un seul regret, ce film tourné en anglais soustitré aurait gagné, tant qu'à faire et pour plus de crédibilité, à être en langue allemande en VO ou carément doublé en français.

Le point négatif, c’est qu’il me semble avoir reconnu le parc Yosemite, vraiment ça dénote avec les paysages du Tyrol.
Le point positif, c’est qu’en voyant l’affiche et le titre on s’attend à voir un film complaisant, alors qu’en fait...

Bonjour,d'accord avec ttini ,les allemands parlent anglais,c'est pas possible ce parti pris,en plus Malick devient de plus en plus crispant avec ses envolées niaises et appuyées .

J'aime le style Malick donc forcément le film m'a beaucoup plus et les presque 3 heures sont passées sans problème mais une chose m'a un peu déçu : entendre parler anglais dans des bouches allemandes ou autrichiennes. Au bout d'un moment je m'y suis habitué mais je suis partisan de laisser la langue originale pour plus d'authenticité.

Le retour en grâce de Terrence Malick ?

https://justaword.fr/une-vi...

Un peu chiant quand même. Mais moins que les précédents. http://www.christoblog.net/...

(Vu Mercredi 11 Décembre) Sûrement le meilleur film de Terrence Malick depuis un moment (depuis "le nouveau monde" je dirais), mais j'ai quand même trouvé ça un peu long. Film intellectuel au sujet fort, dont on remarquera de nouvelles choses lors de visionnages ultérieurs. Est-ce l'effet 'grand cinéma'? Bref, c'est du Malick.

Une vie cachée, de Terrence Malick : le nouveau long métrage du cinéaste américain, projeté en compétition au dernier festival de cannes est un film dense, par sa durée et le propos qu'il embrace, beau et techniquement abouti. Une expérience intense.
Franz Jägerstätter méne une vie paisible en compagnie de sa femme Fani et de ses enfants dans le petit village de Radegund, en Autriche. Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, Franz, en objecteur de conscience, refusera de prendre les armes pour le régime nazi, au prix de sa vie.
Que dire de ce film, hormis qu'il atteint le paroxysme du style de son auteur. Filmé en très grand angle, limite fisheye, retour du cinéma narratif, déployé par le montage, thématiques religieuses fortes, sublimation de la nature... tout Terrence Malick est réuni dans ce gros morceau de presque 3h, qu'il faut digérer.
Tout est d'une fluidité rare, et tout semble touché par une grâce quasi mystique, à commencer par l'environnement qui entoure les personnages. Cette nature, toujours superbe, majestueuse, imposante. Fluidité que l'on retrouve également dans les meilleures de ses œuvres, le nouveau monde, les moissons du ciel et the tree of life en tête.
Les acteurs sont tous magnifiés par sa caméra, au plus proche de leurs émotions.
August Diehl et Valerie Pachner forment un couple magnifique et déchirant, et l'on oubliera pas l'apparition du regretté Bruno Ganz.
Il faut aimer le style de Terrence Malick, un style qui peut sembler aride, dure d'accès, mais qui une fois imprégné est d'un réconfort sans pareil. Ce film ne rate pas sa cible. Au milieu du tumulte et de la folie des hommes le calme et la bonté de la nature, synonyme de paix, de béatitude. Sans oublier le devoir de mémoire vis à vis de ses résistants, qui ont tenu tête, toujours, contre toute adversité.
Cette vie cachée doit se digérer, et il faut il y aller prévenu que le voyage sera long, mais terriblement beau et déchirant.

Énorme les gugusses dans les critiques qui râlent "ouais on devine la fin" alors que c'est une histoire vraie et que le dénouement est connu avant le film... De subtils génies.

Alleluia !

Terrence Malick revient au plus haut depuis The Tree of Life,après 3 films qui faisaient surtout office d'expérimentations, et trouvant leur débouché ici.

Une Vie Cachée est une cathédrale de virtuosité et de pureté, tant visuelle que sensorielle.
Cette histoire de Franz, autrichien patriarche condamné pour refus d'intégrer les soldats du Reich est forcément saisissante d'entrée de jeu, via une première partie extrêmement lyrique et romanesque où on apprend à connaitre le personnage ainsi que l'amour qu'il partage avec sa femme.
Un homme bon vivant dans une nature saisissante de beauté (le village de Radegund est magnifié par la photographie numérique, on est vraiment ébahi tout au long du film), qui remet en cause la nature même de l'existence lorsque ses convictions radicales sont mises à mal.

On évite pas une certaine forme de maniérisme à la longue (la durée de 3h n'est peut-être pas totalement justifiée, tant sa dernière partie peut tirer en longueur lors des questionnement théologiques ou monologues intérieurs lors des incarcérations), mais Une Vie Cachée reste un film captivant et terrassant de beauté.

La BO de James Newton Howard élève bon nombre de scènes d'un lyrisme dingue.

Si on est sur un film linéaire, on se rapproche énormément de The Tree of Life via l'usage de la voix-off majoritairement présent (une narration épistolaire prépondérante et dont le montage est vecteur).

En tout cas on ressort de Une Vie Cachée vraiment ému et impressionné de cette entreprise (le nombre de plans est hallucinant, avec usage de grands angles), et surtout l'impression de revoir du grand Malick.

4.5/5

Après plusieurs années d’errance narrative où Malick cherchait à saisir l’essence du couple, la véracité et l’authenticité du sentiment amoureux par une expérimentation narrative l’ayant coupé d’une part de sa fan base, Malick revient avec une œuvre qui opère la synthèse presque parfaite (à quelques enchaînements un tantinet brusques et quelques petites longueurs) entre ses approches de poésie lyrique et de romantisme déconstruit.
Suivant l’histoire d’un homme perdu dans l’Histoire, il continue de se focaliser sur le couple, de scruter ses moments de joie, de difficultés, de tourments et de partage au plus près de ses héros, parfaitement incarnés par un magnifique duo d’acteurs.
D’abord ancré dans une campagne autrichienne qu’il dépeint, avec le lyrisme visuel dont on le sait capable et la BO magistrale de J. N. Howard, comme un véritable paradis, Malick ausculte l’idée même de l’innocence intimement liée à la nature, source de vie, connexion au sublime. Cette nature est le salut, le berceau de la vie, de l’amour et donc de l’humanisme et de l’humanité.
Peu à peu oppressé par la corruption idéologique qui fait basculer les concepts de raison et de folie pour mieux confronter l’individualité à la communauté, le libre arbitre à l’endoctrinement, la foi à l’aveuglement, l’amour à la haine, l’honnêteté au sentiment de supériorité, ce paradis devient source d’angoisse, à la fois sociale (dans le rapport aux autres et ce que ça implique pour sa place dans la communauté paysanne soudée), spirituelle (dans le rapport aux principes moraux et aux commandements divins), romanesque (la séparation pour le couple) et légale (l’appareil judiciaire pernicieux qui veut écraser toute rebellion), lançant le film, fixé sur l’essence de l’amour, sur une voie de questionnements intérieurs que la voix off, majoritaire, ne va cesser de faire vivre tout au long du film.
Et tandis que Malick, dans son approche quasi épistolaire, vole à l’histoire qui se déroule sous nos yeux sa voix (on entend mal voire pas du tout dans plusieurs scènes mais l’image seule et le recul que l’on a sur l’époque nous suffit à tout comprendre, comme le faisait le cinéma muet d’antan) pour mieux faire résonner celles des 2 amoureux qui se confient, par les lettres que l’on entend (véridiques lettres d’ailleurs), sur tout ce qui les travaille. Moyen simple de faire contraster la voix de la raison face à l’image de la folie, le procédé devient aussi et surtout un moyen de provoquer la sensation que l’amour jamais, malgré la distance et l’adversité, ne laissera séparer ces 2 âmes sœurs.
Alors que s’acharnent les cyniques, les fanatiques, les lâches à comprendre la volonté inébranlable de cet homme refusant de plier le genou (et accessoirement de lever le bras…) pour mieux le faire accepter l’inacceptable, l’amour se révélera comme une acceptation, pure et dénuée de remise en cause. Chez Malick, l’amour sauve ce qui est le plus pur, le plus précieux, pardonne et se vit comme une compréhension mutuelle teintée de pardon. Je t'aime devient la seule réponse, les questions deviennent superflues.
A la beauté majesteuse de ses vallées paisibles il opposera l’angoissante fermeture d’horizon d’une société repliée sur elle-même, écrasée et coupée de la nature par des murs aliénants toute raison, jusqu’à l’absurde et l’auto destruction de l’humanité. Difficile de trop détailler sans dévoiler les moments clés de l’histoire mais au travers du parcous de cet homme qui des cimes paisibles de l’Autriche aux bas fond des locaux nazis va observer la déchéance et appeler le spectateur à questionner son humanité et son courage.
Subir l’iniquité pour un idéal ou la servir pour sauver des vies ? Qui de l’âme ou du corps, du principe ou des proches importe le plus ? Où commence et se termine la raison ?
Même s’il est imparfait (quelques personnages trop grossièrement survolés, quelques scènes trop vite passées, quelques situations un rien faciles), la proposition de Malik, quelque part entre l’opéra, l’essai philosophique, le roman épistolaire et la biographie historique transcende la norme cinématographique actuelle pour nous parler avec son cœur de ce qui se trouve au fond des notres.
L’idéal et l'idéologie, l'humanisme et le fascisme s'affrontent dans ce qui est à mon avis une des œuvres majeures de l’année et de son auteur. Comme dirait Scorsese, ça c'est du cinéma... :)

l'OST de James Newton Howard est magnifique

ça sent le Malick période The New World et The Thin Red Line <3

J'espère que le film va marcher en terme d'entrée. Visuellement, ça a l'air de bouffer tout ce qu'il y a eu depuis ce début d'année..

Terrence Malick, ce nom suffit pour annoncer un film magnifique.
Puis la bande annonce confirme cela.
En attente de voir le film pour en ressortir émerveillé et ému.

Tellement hâte de voir celui-là. Terrence Malick est décidément l'un de mes réalisateurs fétiches. La BA est extraordinaire, les images sont magnifiques, la musique aussi, la réalisation promet déjà des plans incroyables.

Bande-annonce sous-titrée en français:
https://www.youtube.com/wat...

une date de sortie ?

On a notre Palme d’or ! 4,5/5

D’habitude, si vous n’appréciez pas le cinéaste, ne vous inquiétez pas, cela ne risque pas de changer. Pour les autres, c’est le retour du roi.


La suite de notre critique à découvrir ici : https://linfotoutcourt.com/...

#Cannes2019 #UneVieCachée : retour à la narration pour #TerrenceMalick qui offre une oeuvre intense mais un peu longue. Notre #critique http://bullesdeculture.com/...

Malick est de retour à un cinéma plus narratif, un autre film de guerre, d'une durée de 3 heures, apres sa trilogie metaphysique (to the wonder/knight of cups/song to song).

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