Ma vie avec John F. Donovan

Ma vie avec John F. Donovan

COMMENTAIRES

Ce film d'un jeune réalisateur surdoué est probablement une autobiographie à peine retouchée...ce qui se traduit par un double récit émotif et parfois poignant dans une mise en scène cursive et véritablement époustouflante...

Le film traite différent thèmes : l'enfance, la relation mère-fils et l'absence du père, la solitude etc .. Le film est lent mais en contre-partie les émotions qui'il exprime sont forte et juste. De plus l’interprétation des acteurs est vraiment bonne, notamment celle de Jacob Tremblay qui est toujours incroyable pour son age.
Une bonne surprise. 3,5/5

par cette histoire relatée, Dolan explore la condition du vedettariat et le sentiment de solitude voire de chute d'une star. on retrouve également les rapports mère-fils qui lui sont chers et ces moments de grâce, suspendus dans le temps qui caractérisent son cinéma. même si le scénario manque quelque peu de force, son casting de choix est au service d'une œuvre intemporelle.

2h de perdue dans ma vie...

Si ce film n'avait pas été signé Xavier Dolan, tout le monde aurait sans doute crié au miracle, à la découverte de l'année, ou je ne sais quoi encore. Un peu comme pour le dernier Pixies, pour poursuivre mon parallèle avec les groupes de Rock. Bon, parlons un peu du film : il y a donc au départ un sujet terriblement intime, les lettres que Dolan enfant a écrites à Di Caprio, lettres restées sans réponses, et il s'agit donc ici de récompense et de revanche en imaginant des réponses et une (naturellement inavouable) correspondance secrète, qui déterminera les ambitions artistiques futures de l'enfant. Il y a aussi la chronique, que les gens qui ont la mémoire trop courte considèrent comme convenue, des difficultés qu'il y avait il y a seulement dix ou quinze ans à être une star populaire à Hollywood et à être homosexuel : ce n'est pas parce que les choses ont (un peu) évolué que Dolan n'a pas le droit de revenir sur ces souffrances, ces dilemmes, cette tentation de se nier soi-même pour continuer à exister au yeux du monde. Il en a bavé, il nous le dit. Et il y a tout ce que Dolan ressasse dans tous ses films, ses doutes quant à son identité, son amour pour sa mère, la confusion de relations familiales chaotiques : tout ça vient faire un petit tour, magnifique comme toujours, et puis s'en va.

"Ma vie avec John F. Donovan" n'est pas exempt de défauts, les mêmes en gros que dans tous ses films précédents, plus quelques uns sans doute créés par les ambitions plus démesurées encore qu'à l'habitude, et par la genèse apparemment difficile du film, que Dolan aura fini par raccourcir (et c'est très bien comme ça…), par charcuter (ce qui a évidemment laissé des cicatrices, des déséquilibres). Mais est-ce que quelqu'un, honnêtement, attend de la part de Dolan un film "parfait" ? Bien sûr que non, ce qu'on attend ce sont des incandescences, des éclairs de génie, de la rage et de la beauté dans un équilibre instable. Et des acteurs en état de grâce, portés à l'excellence par ce diable de metteur en scène / alchimiste qui transforme le plomb du mélodrame en or fin. Et, honnêtement, on est servis : on pleure, on rit, on trépigne, on tombe amoureux de chaque acteur, de chaque actrice à son tour. Kit Harrington, en particulier, bouleverse, loin des clichés fatigants de "Game of Thrones", mais Natalie Portman, et surtout Susan Sarandon magnifient cette nième - et ici double - déclaration d'amour d'un fils à sa mère.

Dolan a gagné son pari, faire un autre très beau film dans le milieu le plus potentiellement hostile à sa vision du Cinéma. Et ne rien lâcher, continuer à creuser le même sillon, à nous déchirer la peau, puis la chair, puis le cœur avec la même foi dans son Art. Et les mêmes doutes. Merci, Xavier. Et ne t'inquiète pas pour tes vieux fans, au fond ils t'aiment toujours autant.

C'est le cinéma d'un enfant précoce, il fiat le point de façon détonante..... le film est long, les personnages nous emmènent dans un monde magnifique. Ce n'est pas mon préféré de Dolan. Le lien entre eux, tu devines facilement. Toute dernière séance, il y a eu 11 spectateurs donc je pense que les ciné art et essai, ce sont les grands complexes qui les font subsister car avec les entrées qu'ils font, ils pourraient avoir la clé sous la porte et ensuite, ils devraient améliorer le confort des salles, moins de gêne des lumières d'issues de secours, refaire les coulisses car ça fait peur les sorties au bout d'écran par les marches d'une autre époque.

J'ai beaucoup aimé ce film.
Si quelqu'un peut m'aider à trouver une musique ? Celle avec les violons ou Donovan pète une durite et frappe le gars au sol

La dernière scène du film est-elle un clin d’œil à my own private idaho ?

Surement pas le meilleur de Dolan, surement pas un excellent film mais ça reste relativement pas mal.

Le meilleur point du film reste la réal, très propre et très artistique, à la manière Dolan quoi, et alors moi personnellement les choix musicaux ne m'ont pas gêné ("Bitter Sweet Symphony" en tête, très bonne pour la fin).

En ce qui concerne le jeu d'acteurs, c'est pas non plus mauvais même si j'ai trouvé que Nathalie Portman, n'ayant pas beaucoup d'apparitions, apparaissait souvent mélodramatique à souhait et c'est pas comme ça, de manière réaliste, qu'une mère et un fils se parlent, enfin selon moi.

En ce qui concerne le scénario, c'est un autre problème. J'ai pas eu la sensation que John et Rupert avait une relation épistolaire, que les deux étaient amis, hormis à la fin ou on voit John écrire. J'aurais préféré voir ça mais peut-être Dolan avait un autre projet pour ce film.

Un film très bon sur la forme mais malheureusement, le fond est assez creux.

3/5.

y a un truc que g pas compris dans le film, de quelle maladie souffrait John donovan ? ( ils en parlent à un moment )
quelqu un peut il m aider ?😊

perso j évite de regarder les bandes annonces pour arriver vierge de tout dans la salle. car souvent il y a tout dans la bande annonce ...

Excellente interview de Xavier Dolan : https://www.youtube.com/wat...

Interminable... Passé une première demi-heure prometteuse, on s'enfonce dans une collection de scènes aux traits forcés, collectionnant les clichés sans peur du ridicule.
Je serais par contre enthousiasmé à l'idée de voir une version de travail avec Jessica Chastain.
Ma critique du film : http://www.silence-action.c...

Moi le gamin de 11 ans qui s’exprime comme un adulte sachant manier le mot et les métaphores comme il le fait pendant la scène de dispute avec sa mère avec une vision telle que la sienne, ca m’effraie et surtout j'y crois pas , donc à partir de là le film m'as gonflé

C'était pas mal, sans plus. De belles séquences et de solides performances malheureusement gâchées par une exécution plus que maladroite.

Je reste intimement convaincu que le film aurait d'abord dû s'attarder sur la relation épistolaire entre l'enfant et son idole plutôt que de directement se concentrer sur ses conséquences au sein de leurs vies respectives.

Pour ce qui est de juger le produit fini, force est de constater que Dolan se débarrasse de ses tics et effets de prédilection, ce qui rend de facto le film plus accessible et moins repoussant que certaines de ses précédentes œuvres, même si les scènes où la musique prend le pas sur l'image peuvent s'avérer toujours aussi embarrassantes.

The Death and Life of John F. Donovan est sans l'ombre d'un doute le film de Xavier Dolan le plus mainstream et autobiographique (ou narcissique, c'est selon) sorti ce jour, bien qu'il m'ait davantage parlé que tous ceux qu'il a pu réaliser auparavant.

Allez, +1 pour avoir utilisé Bitter Sweet Symphony en musique de fin.

indigeste, long, inutile... je n'ai pas vu la dernière demi-heure : à oublier au plus vite !
pourquoi cette bonne note des spectateurs?
la majorité des avis est négative ...

Y’a un truc avec la pedophilie quand même ?!

C'est un mec qui est généreux avec les véhicules du coup, il done aux vans...
Désolé.

J'ai souvent reproché à Dolan son sentimentalisme, son lyrisme de midinette, son immaturité. Ce qui me frappe dans ce film-ci, c'est sa bêtise, ce qui est nouveau. Les scènes entre la journaliste et l'acteur adulte dont les dialogues sont par moments très embarrassants. Outre la caractérisation grossière de l'intervieweuse, leurs échanges sur la valeur de la souffrance de Donovan sont d'une naïveté et d'une stupidité abyssales.
La dernière scène est aussi particulièrement gratinée, mais d'une lourdeur commune chez Dolan dont on retrouve plusieurs échos dans ce film-ci. Je me demande quand même comment on peut utiliser de façon aussi naïve, premier degré des tubes internationaux pour donner du rythme à ses scènes (Adele, notamment). Comment peut-on à ce point manquer d'inspiration pour introduire des scènes à New-York en filmant depuis le ciel les rues et les tours? Comment peut-on à ce point bâcler son personnage principal en ne lui donnant rien à dire et à jouer à part sa dépression? Comment peut-on encore filmer des histoires passionnées entre une mère et son fils après toute une filmographie sur ce sujet sans rien y ajouter? Comment peut-on filmer une scène de réconciliation sous le pluie en montrant un fils courir vers sa mère sous une musique dramatique? Comment peut-on, pour la énième fois dans sa filmographie filmer une scène de joie familiale en montrant les personnages chantaient ensemble sur une musique populaire qu'ils aiment bien et leur rappellent de bons souvenirs?
On pourrait continuer la litanie de ces erreurs grossières qui font ce film dont on ne sauvera que le rôle et l'interprétation du frère de Donovan qui vole chaque scène où il apparaît.

Un excellent film, notre critique ici:
https://www.cinematiccritiq...

Un océan de mièvrerie : http://www.christoblog.net/...

Jacob Tremblay est impressionnant. Un jeu d'acteur incroyable pour un si jeune âge !

J'ai bien aimé l'acteur Jacob Tremblay, à son âge il est incroyable!

Le film est en VO ou VF au cinéma?

Vu ! Et pour le coup j'ai été pour la première fois déçu par un film de Xavier Dolan ; malgré les thématiques fortes abordées et chères au réalisateur et quelques envolées lyriques, j'ai trouvé l'histoire (et surtout celle du personnage éponyme incarné par Kit Harrington) trop peu captivante (j'ai préféré le traitement du personnage de Rupert), un film qui démarre doucement et (trop) lentement, pour une séquence intense en milieu de film pour retomber comme un soufflet en dernière partie...Il manque dans John Donovan ce souffle émotionnel qu'il y avait dans Mommy de A à Z, Laurence Anyways et même dans le assez inégal Jusqu'à la fin du monde. Dommage pour le premier film de Xavier Dolan tourné en anglais, mais au moins cette histoire de correspondance secrète évite les scènes clichés des personnages en train d'ecrire leurs lettres sur fond de lecture par l'un et l'autre. 2/5

Foncez y. C'est une beauté.

Pas de date de sortie en Suisse...

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